En souvenir de l'histoire de
plusieurs générations
aussi nombreuses soient-elles comme
les grains de sable ou comme autant
en emporte le vent, je dédis
mon oeuvre à mon amie
Nadia Bradely......
Quand le poète donne le nom à son oeuvre, celui de la durée de son écriture, " en quinze ans " c'est
sec, mais ça plait, cela fait songer à un compte rendu et ça plait, cela fait songer à un compte rendu et ça plait aussi, en somme qu'est ce qu'un recueil et de poèmes sélectionnés dans tout ce
que le poète a écrit en quinze ans d'activité poétique sinon son compte rendu aux lecteurs ? À ceux qui ayant suivi d'assez prés sa production, peuvent remarquer ce qu'il a inclus dans son recueil et ce qu'il
n'y a pas inclus, à ceux aussi qui l'ayant lu au hasard des parutions et des époques différentes sont à même de découvrir ici, pour la première fois sa personnalité.
Donc, quarante ans de vie et quinze de poésie, l'auteur fait sélectionner des vers parus dans plusieurs de ses recueils successifs, plus neutres dans, de longs poèmes et dit au lecteur : voilà ce que j'ai fait, tel
fût mon chemin, telle fût ma quête.
Un choix ? Assurément a sacrifié plus d'une oeuvre récente ou ancienne à lire ce volume, on n'a cessé de se surprendre à penser qu'il manque ici et la, quelque textes qui me sont restés en
mémoire et qu'on a aimé y trouver.
Parvenu à la dernière page, on pense toutefois que c'est seulement de légères frustrations, et c'est la règle pour toute édition d'oeuvres choisies, où est le choix si le poète n'a rien mis en
réserve, si tout ce qui pourrait remonter dans la mémoire du lecteur est là sous ses yeux ? Que reste-t-il ailleurs, dans ce cas ? Ce n'est plus un choix, ce sont ses oeuvres complètes.
La moralité dans les conditions actuelles d'une civilisation développée n'est pas un code de prescription didactiques
bien qu'il y ait en elles un élément rationnel, mais la conscience vivante de chacun, le sens du beau et du bon dans dans la réalité, la résistance a ce qui se colore de tons sinistres de l'indifférence de la
froideur, de la cruauté, de l'antihumanisme.
En posant le signe d'égalité entre la moralité et la conscience sociale, je veux dire que cette catégorie de l'esprit humain s'est manifesté, dans toute sa force irrésistible au sein de la constellation
d'écrivains qui vinrent à la littérature après la guerre, l'idée de moralité devient conviction et la conviction...idée.
Le beau est toujours mystérieux, il nous séduit toujours par ce charme intrigant de la beauté pas encore dévoilée jusqu'au bout, comme la poésie, la prose.
Nous devons admettre que l'on avait connu l'homme par la catégorie du beau, qui est la vérité des sentiments, la vérité littéraire réside dans la catégorie du tragique ou du cosmique, et il est
impossible de la connaitre profondément à travers ce ' quelque chose' cet " on ne sait quoi' ce milieu d'indifférence tranquilles où ne règne point l'ardeur des passions a cette exception prés, bien
entendu, quand le milieu est le côté opposé de la passion.
En sortant du silence, le cinéma a aussi donné un renouveau d’intérêt aux films de la grande époque , les films d’amour,rien ne
faisait naître l’effroi mieux que le silence scindé en bruit, si ce n’est un bruit inattendu trouant le silence pas qui se rapprochent, grincement d’une porte, ce fût naturellement vers les thèmes et les
personnages de l’école expressionniste americaine à Hollywood où le mystère s’éloignait des éléments banals, parce que l’histoire d’amour se teinta de spiritualisme historique,
des films de haute qualité tant intellectuelle qu’artistique, autre scène légendaire et révélation de la photogénie de l’exotisme qui eut sa réplique dans les choses périmées
qui se perpetuent à jamais dans nos mémoires dont en voici les images...................................................!
La vie d’un écrivain ne se limite pas à sa biographie extérieure, si l’on peut dire, la création est une chose profondément personnelle, elle est la conséquence
d’une vision personnelle de la vie aux aspects si multiples, des problèmes éthiques, philosophiques, et sociaux de l’époque, dans sa biographie intérieurs, chaque écrivain, fait face au monde unique qui
est le sien, qu’il a compris et vécu, et qu’il doit faire renaître par le verbe.
Il arrive qu’un auteur, après ses heureux débuts, apparaisse dans ses œuvres postérieures comme un écrivain médiocre, l’esprit spéculatif vient remplacer
les impressions vivantes, l’authenticité des caractères et des faits, je pense que si on ne veut pas rester l’auteur d’un seul livre, il faut poursuivre sans cesse l’exploration du monde, de la psychologie
humaine.